L’histoire de la famille Potter !

Pottermore a récemment publié l’histoire complète de la famille Potter. On y apprend notamment d’où provient le nom de cette famille et bien d’autres choses ! En voici notre traduction :

La famille Potter est très ancienne, mais elle n’a jamais été, avant la naissance de Harry Potter, au premier plan de l’histoire des sorciers, se contentant d’une existence paisible et confortable à l’abri des regards.

Potter est un nom de famille peu commun et c’est pour cela que la famille ne fait pas partie des soi-disant « 28 Sacrés ». Le compilateur anonyme de cette liste supposée définitive des Sang-pur soupçonnait qu’ils étaient issus de ce qu’il considérait comme du sang contaminé. Pourtant, la famille Potter a connu des débuts illustres, comme certains lecteurs attentifs ont pu le remarquer dans les Reliques de la Mort.

Dans le monde moldu, ‘Potter’ est un nom de famille professionnel, c’est-à-dire un homme qui crée de la poterie. La famille Potter descend du sorcier du XIIe siècle Linfred de Stinchcombe, un homme localement bien-aimé et excentrique, dont le surnom, le «Potterer», a été transformé au fil des ans pour devenir «Potter». Linfred était un homme vague et intellectuellement absent, ses voisins moldus appelant souvent les services médicaux. Pourtant, aucun d’entre eux ne s’était rendu compte que les merveilleux remèdes de Linfred contre la vérole et l’agude étaient en fait magiques. Ils ont tous cru qu’il n’était qu’un innocent et aimable vieillard, faisant de la poterie dans son jardin entouré de toutes ces plantes bizarres. Sa réputation d’excentrique bien intentionné a servi Linfred, car derrière ses portes closes, il a pu continuer la série d’expériences qui ont jeté les bases de la fortune de la famille Potter. Les historiens créditent Linfred en tant que créateur d’un certain nombre de remèdes qui ont évolué en potions encore utilisées à ce jour, y compris les Potions Poussos et Pimentine. Les ventes de ces remèdes à d’autres sorciers lui ont permis de laisser un énorme tas d’or à chacun de ses sept enfants après sa mort.

Le fils aîné de Linfred, Hardwin, a épousé une jeune sorcière du nom d’Iolanthe Peverell, venue du village de Godric’s Hollow. Elle était la petite-fille d’Ignotus Peverell. En l’absence d’héritier masculin, elle, l’aînée de sa génération, avait hérité de la cape d’invisibilité de son grand-père. C’est ainsi que Iolanthe a expliqué à Hardwin la tradition dans sa famille : la possession de cette cape devait rester un secret et son nouveau mari respecta ses vœux. À partir de ce moment, la cape a été transmise à l’aîné de chaque nouvelle génération.

Les Potter ont continué à épouser leurs voisins, parfois des Moldus, et à vivre dans l’ouest de l’Angleterre, durant plusieurs générations, chacun faisant fructifier l’argent de la famille grâce à leur travail acharné et, il faut le dire, grâce à l’ingéniosité qui avait caractérisé leur ancêtre Linfred.

De temps en temps, un Potter partait pour Londres. C’est ainsi, que deux membres de la famille ont fait partie du MagenmagotRalston Potter était membre de l’organisation de 1612-1652. Il était un grand partisan du Secret Magique et était donc opposé à une déclaration de guerre à l’encontre des Moldus, comme le voulaient plusieurs membres militants. Henry Potter (Harry pour les intimes), descendant direct de Hardwin et d’Iolanthe, a servi au Magenmagot de 1913 à 1921.
Il a fait beaucoup de bruit quand il a condamné publiquement le ministre de la Magie de l’époque, Archer Evermonde, qui avait interdit à la communauté magique d’aider les Moldus à gagner la Première Guerre mondiale. Sa franchise au nom de la communauté moldue a également contribué à l’exclusion de la famille des « 28 Sacrés».

Le fils de Henry s’appelait Fleamont Potter. Fleamont s’appelait ainsi parce que c’était la dernière volonté de la mère de Henry de perpétuer son nom de jeune fille, qui serait autrement disparu. Il portait ce fardeau remarquablement bien. En effet, il attribuait toujours sa dextérité au nombre de fois où il avait dû combattre ceux qui, à Poudlard, se moquaient de son prénom. C’est Fleamont qui a quadruplé l’argent de la famille en créant la Potion capillaire Lissenplis. A sa retraite, il vendit sa société à profit, mais aucune richesse ne pouvait compenser le fait que ni lui ni sa femme Euphemia ne pouvaient avoir d’enfant. Ils avaient déjà perdu l’espoir d’avoir un fils ou une fille quand, à leur plus grande surprise, Euphemia constata qu’elle était enceinte et que son bien-aimé garçon James était né.

Fleamont et Euphemia ont vécu assez longtemps pour voir James se marier avec une fille née-moldue appelée Lily Evans, mais pas pour rencontrer leur petit-fils Harry. En raison de leur âge avancé, la dragoncelle les a emportés à tour de rôle à quelques jours d’intervalles et James Potter a ensuite hérité de la cape d’invisibilité d’Ignotus Peverell.

Source : Pottermore


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